Aujourd’hui, je me réveille vers 9h. Je mange un bon petit déjeuner, et aide Pramila à couper du squash (une sorte de courge locale) en morceau.

Elle nous explique que c’est la saison du squash – pas le sport, bien entendu – et qu’afin de ne rien gâcher, elle les coupe en tranches fines et les fait sécher pendant deux semaines sous le toit. Ensuite, elle compte en vendre une partie à Kathmandu et garder le reste pour elle. Comme il y a tout le temps des voyageurs à la ferme, il vaut mieux avoir des provisions !
Pramila nous explique qu’elle n’a pas mangé de viande depuis l’enfance. Elle mange des oeufs depuis seulement 2 ans, de temps en temps. Sa soeur, lorsqu’elle est venue habiter avec elle, a décidé d’arrêter la viande également.
Nous discutons du Népal, et elle nous explique que très peu de népalais voyagent. Pour beaucoup, c’est trop cher. Leur objectif numéro un est de subvenir aux besoins du quotidien. Avec un PIB/habitant de 700$/habitant, cela se comprend. En comparaison, le PIB/habitant français est de 37000$/habitant…
Pramila nous apprend le « gayatri mantra », qui est l’un des chants les plus connus au Népal. Pramila nous fait monter dans les aigus, avec succès. 

Avec Nicole, nous partons en milieu d’après-midi faire une petite randonnée, pour nous rapprocher de l’endroit qui émet de la musique – un mariage peut-être ? – et mener notre enquête. En arrivant sur place, nous nous faisons inviter et passons un très bon moment ! Voir l’article Cérémonie népalaise pour le mariage
Quand nous revenons, il est déjà 18h30 et nous mangeons avec Pramila et Shanta avant d’aller nous coucher.