Aujourd’hui, réveil à 8h. Juno a préparé un thé noir avec des roti (les chapatis népalais) au miel. Miam miam !
Ensuite, nous allons aider Gopal dans le jardin. Sa ferme est en permaculture – comme celles où j’étais précédemment – et il fait d’ailleurs partie du réseau népalais des fermes en permaculture. Il nous explique que beaucoup d’Européens viennent au Népal pour en apprendre plus sur ces techniques et mener des projets quand ils reviennent dans leur pays.

Notre travail consiste dans un premier temps à récupérer les excréments de chien et poules pour en faire un compost. Une fois ce travail terminé, nous enlevons les mauvaises herbes dans les champs de choux. Adieu les trèfles !
Nous arrêtons de travailler vers 11h, et mangeons le traditionnel dal baht. Après le repas, nous avons du temps pour nous reposer au soleil. Des amis népalais passent chez nos hôtes, et nous essayons de communiquer ensemble dans un mélange d’anglais et de népalais.

Vers 15h, Ellen et moi allons faire une balade dans la colline où nous sommes. La vue sur le lac et la ville est magnifique. Nous voyons également la chaîne de montagne Annapurna face à nous, mais nous reviendrons car le ciel est couvert.


L’heure du repas approche, et nous aidons Juno à faire des rotis. Nous galérons pour faire des cercles, Juno a clairement plus d’expérience que nous.

Lors du repas, nous discutons avec Gopal qui nous parle de son métier. Il a travaillé pendant 30 ans pour les nations unies au Népal, et depuis qu’il est à la retraite il supervise des projets avec des ONGs environnementales et sociales, le gouvernement, des journalistes… Il nous explique que de nombreux projets essaiment au Népal, notamment depuis le tremblement de terre. Ainsi, ses missions consistent par exemple à donner des outils aux népalais pour qu’ils soient indépendants afin de faire des audits sociaux de leur structure, mais aussi à s’assurer que l’argent des ONGs soit bien utilisé pour la reconstruction du pays et l’aide d’urgence. Il nous explique qu’il y a un réel besoin de transparence !
La région de Pokhara a été plus épargnée que la région de Kathmandu et elle est donc beaucoup moins endommagée. Autour de Nagarkot par exemple, il nous dit qu’il y a de gros problèmes avec les routes, les maisons sont délabrées…ce que j’ai pu constater lorsque j’y étais. Son but est de faire en sorte que les ONGs intervenant sur place fassent par exemple des formations aux locaux, afin qu’ils puissent construire eux-mêmes des maisons stables et durables.