Ce matin, réveil à 8h passés. Après le bon thé masala, le couple d’américains, Ellen et moi allons dans le jardin pour aider notre hôte népalaise à déraciner du gingembre. C’est un travail de longue haleine ! Il faut prendre des outils de jardinage et retourner la terre sans endommager le gingembre. Certains morceaux se fracturent en deux si l’on ne fait pas attention. Au final, nous amassons une belle quantité de gingembre.
Peu après, c’est l’heure du dal baht. Mon riz ressemble à un masque vénitien, c’est plutôt drôle !
En début d’après-midi, nous partons en ville. Nous avons rendez-vous avec Saroj (JOUR 1 à la ferme – Pokhara à son restaurant. Il est content de nous revoir, et nous propose un bon thé masala. Mon deuxième de la journée, avec du lait cette fois-ci !
Ensuite, nous nous mettons à préparer des Mo:Mo au poulet. Il nous offre une assiette chacun, que nous acceptons volontiers.
Avec Saroj, nous parlons des castes au Népal. Puisque les népalais sont hindous à 80%, c’est donc le même système de castes qu’en Inde et il y en a 4. Il nous explique que les personnes de sa caste (Kshatriya) sont généralement des battants, s’engagent dans la police ou l’armée pour la protection du pays. Ils consomment ainsi de la viande, contrairement aux Brahmins – qui est la caste de Pramila, la précédente ferme où j’étais – qui sont végétariens et davantage tournés vers la prière.
Dans le courant de l’après-midi, je me rends dans un restaurant voisin à la recherche de wi-fi. Devant passer une commande, je prends un thé au citron et du puri -chapatis grillés – avec des légumes. Epicé mais très bon !
Vers 17h30, nous partons du restaurant. Il commence à faire nuit et nous avons des courses à faire : ce soir, nous faisons des pizzas nepali style !
Nous cuisinons tous ensemble, et le résultat se rapproche de rotis – chapatis – farcis aux légumes. Je le mange comme un burrito mexicain.
Après le repas, c’est le moment des adieux : le couple d’américains part demain pour un trek de 15 jours dans l’Annapurna. Ils passeront Noël et le nouvel an à plusieurs milliers de mètres d’altitude, près des sommets enneigés.