Excursion à Guatapé : la plus belle vue du monde ?

Sur les conseils de plusieurs voyageurs, je décide de me rendre à la Piedra del Penol, une attraction touristique emblématique en Colombie.

Je me réveille à 5h30, prends un bus au Terminal del Norte de Medellin, et c’est parti ! 2h plus tard, j’arrive en bas de la Piedra et prends un tuktuk avec deux colombiens – un chauffeur voulait m’entuber en me faisant payer trois fois le prix, je ne me suis pas laissée faire.

J’arrive devant la pierre, et m’élance. 650 marches m’attendent !

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315583EB-1C0C-4262-844D-6137E82B5709Mais ce n’est rien à côté de Bogotá (Excursion à Bogotá : ascension du Monserrate) et j’atteins le sommet en moins de quinze minutes. Depuis là-haut, je dois avouer que la vue est magnifique. Je tombe sur un couple de français, qui, persuadés d’être entourés d’étrangers, parlent de leur mauvaises odeurs. Je discute un peu avec eux, et alors que je m’éloigne, la française dit à son copain : « Elle sait que tu pues la transpiration maintenant ». Malheureusement pour moi, oui !

Je ne saurais dire s’il s’agit de la vue la plus belle du monde – comme indiqué sur le panneau publicitaire à l’entrée – mais elle en vaut le détour.

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Je me rends ensuite à Guatapé, la ville la plus proche, et découvre des maisons colorées bien typiques. On sent que la ville cherche à attirer les touristes, entre les nombreux restaurants, hôtels, le lac artificiel… et les magasins de souvenirs. Ville charmante somme toute, où je reprends des arepas et découvre les bunuelos, une spécialité très bonne.

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Une excursion qui revient à environ 20€ entre le billet de bus, l’entrée pour visiter la Piedra et une petite collation à Guatapé. Je recommande cette étape pour les personnes voulant rester sur les sentiers touristiques !

Berlin – Allemagne

Berlin, capitale de l’Allemagne. Berlin, coupée en deux pendant la guerre froide. Berlin, ville internationale connue pour sa vie nocturne. Berlin, que j’ai enfin pu voir de mes propres yeux !

J’ai passé deux weekends d’affilée à Berlin et eu le temps en quatre jours de me faire une bonne idée de la ville. Arrivée en avion le premier weekend – parfois Easy Jet bat tous les autres modes de transport en termes de prix, faire de la veille sur leur site sert toujours – j’opte pour le covoiturage lors du deuxième et passe une bonne partie de la journée dans la voiture. L’avion est clairement plus pratique, mais le covoiturage permet de découvrir l’Allemagne depuis la fenêtre ce qui est un privilège !

Nota Bene : J’ai volontairement placé cet article dans la catégorie couchsurfing même si je n’ai pas trouvé d’hôte à Berlin – ce sont des choses qui arrivent, malgré la dizaine de messages que j’ai pu envoyer. Mais ce n’est pas parce que l’on n’est pas chez l’habitant que l’expérience n’est pas authentique ! Qui plus est, j’ai pu revoir un ami français habitant à Berlin depuis deux ans et il m’a fait découvrir des coins de la ville que je n’aurais jamais vu. Par exemple, qui pensait que la maison d’Angela Merkel se trouvait à côté d’une boutique de souvenir et en face d’un site de construction ? Pâle figure par rapport à Downing Street diront certains…ou praticité allemande diront d’autres. Tout est une question de point de vue. Je vous laisse choisir.

Ce que je retiendrai sans doute le plus de Berlin est la fracture entre deux mondes. D’un côté, des bâtiments imposants et majestueux :

Le Reichstag

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Le Berliner Dom 

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De l’autre, c’est l’aéroport abandonné au sud, la diversité culturelle de Kreuzberg et les quartiers alternatifs où l’on peut se perdre le soir venu.

Le fameux aéroport (Tempelhof) qui ressemble plus à un terrain vague qu’autre chose :

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Bon, au moins, on peut y faire de belles photos. 1 2 3 paré au décollage ! 

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Raté…tu peux me prêter tes ailes Icare ? En attendant, ce sera une médaille en chocolat :

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La plage « Yaam« , un repère alternatif de la ville (+1 pour la nourriture africaine et la musique reggae chill) :

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Un autre espace aménagé plus récent et dans la même veine, situé non loin de la Ostbahnhof (gare de l’Est) :

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Sans oublier tous les bars que la ville propose : par exemple le bar « Madame Claude »  – non, ce n’est pas une maison close – où tout le mobilier est collé au plafond et où des concerts alternatifs ont lieu dans la cave. Mais encore un terrain vague dans le quartier Friedrichshain, peuplé de bars improvisés dans des maisons ou hangars abandonnés. Franchement, en descendant des escaliers qui donnaient sur un chemin boueux, je ne m’attendais pas à tomber sur des américaines dans un bar et à parler de Supply Chain à 2h30 du matin après plusieurs shots de vodka…Je demande encore à trouver des lieux comme ceux-ci à Paris !

Je n’ai pas de photos du quartier Kreuzberg, mais pour faire simple c’est un quartier ou l’on peut trouver un restaurant à burger mexicain à côté un coiffeur, lui-même à côté d’un restaurant vegan et d’un salon de tatouage. Sans mentionner la densité de dealers de drogue au mètre carré qui est aussi élevée que dans le quartier Thamel à Kathmandu – c’est à dire très, très, élevée. En bref un quartier fourre-tout, surprenant, qu’il faut parcourir à pied pour s’en imprégner.

Plus généralement, je recommande tout particulièrement les « free tours » qui sont organisées tous les jours pour découvrir la ville. J’en ai fait une première pour visiter les spots touristiques – notre guide, un Israélien prénommé Jonathan, pratiquait l’autodérision à tour de bras ce qui a apporté sa touche à la visite – et une deuxième sur le street art qui m’a emmenée jusqu’à Kreuzberg où j’ai pu admirer des fresques que je n’aurais pas découvertes autrement.

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Le célèbre Brandenburger Tor :

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Sur la place, le fameux hôtel où Michael Jackson a tenu son enfant par la fenêtre – notre guide nous a informé que les nuits dans cet hôtel dépassaient le millier d’euros, dommage qu’ils ne proposent pas de chambre en couchsurfing…

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Le mémorial de l’Holocauste, un lieu prenant :

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Niveau street art,  un artiste français implanté à Berlin depuis quelques années pour commencer :

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Un astronaute à Kreuzberg (ex Berlin Ouest), représentant la conquête spatiale pendant la Guerre Froide :

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Karl Marx, qui commençait presque à me manquer après deux ans de prépa :

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Ceci n’est pas du street art, mais pour moi ce chien vu à Berlin est clairement un artiste de rue.. et apparemment, c’est une célébrité mondiale !

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Egalement, je recommande à Berlin :

  • une balade le long du mur East Side Gallery, pour découvrir cet ancien pan du mur qui séparait Berlin Est et Ouest et qui est désormais l’un des lieux emblématiques de la ville

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  • le musée Juif : Pour le lieu et son organisation en trois axes (un musée que je trouve complémentaire avec le centre de la documentation de Nuremberg)

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L’un des axes du musée se termine sur cette zone où l’on peut marcher sur des visages en ferraille, provoquant un bruit tonitruant. Le but de l’architecte, simple à comprendre, est de redonner une voix aux millions de Juifs qui ont été déportés pendant la Seconde guerre mondiale. Difficile de rester indifférent dans cette pièce. Une grosse claque…

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  • Plus léger, je conseille si vous avez du temps de vous hisser sur les hauteurs de la Fernsehturm (tour de la TV) de Berlin. L’entrée n’est pas donnée (une dizaine d’euros), mais depuis le sommet on peut observer tout Berlin et les panneaux explicatifs sont bien documentés. Ne faites pas comme moi qui devais prendre un covoiturage 30 minutes après mon arrivée et qui ai du lire la centaine de panneaux à la vitesse de l’éclair, et prévoyez une bonne heure et demie pour visiter la tour.

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Je ne recommande pas :

  • l’auberge de jeunesse qui se situe à Kreuzberg (Hostel Staycomfort), parce qu’elle n’est justement pas confortable du tout et que la probabilité de se faire piquer ses affaire est élevée : les chambres ne sont pas fermées à clés, le « salon/cuisine » est dépourvu de charme (et c’est un euphémisme), les toilettes sont mal entretenues, l’auberge ne fournit pas de cadenas pour sécuriser ses affaires…en bref c’est un véritable taudis. Solution économique quand comme moi vous n’avez pas de nouvelles sur couchsurfing, mais il ne faut pas avoir d’attentes.

Aller, à bientôt pour de nouveaux articles !

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JOUR 5 à la ferme – Pokhara

Aujourd’hui, réveil à 8h. Après le petit déjeuner, nous aidons dans le jardin. Il s’agit de préparer le sol pour planter des oignons, nous devons donc :

-enlever les cailloux qui se trouvent dans le sol
-mélanger le compost (la bouse de vache que nous avons récupérée hier) avec la terre pour en faire un sol fertile
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Cela nous occupe jusqu’à 11h, heure à laquelle nous mangeons notre dal baht. La routine s’installe !
Avec Ellen, nous avons rendez-vous avec la suissesse pour nous rendre au cinéma (Sortie au cinéma – Népal).
En sortant du cinéma, Ellen décide de rentrer pour s’occuper de son tatouage. Avec Laura, nous nous baladons dans la ville puis prenons le bus pour nous rendre à Lakeside. Une fois sur place, nous décidons d’aller à OR2K, un restaurant avec vue sur le lac. J’étais deja allée à ce restaurant à Kathmandu (Soirée à Thamel, Kathmandu) et j’avais bien aimé.
Ici, à Pokhara, le cadre est extra avec la vue sur le lac Phewa et l’Himalaya. Nous commandons des assiettes – falafel et pizza toast, cela faisait un bail que je n’en avais pas mangé – et des boissons. L’un des meilleurs masala tea que j’ai bu depuis que je suis ici !
Forcément les prix sont plus élevés que d’habitude, mais cela reste raisonnable avec nos portefeuilles européens.

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Quand il est l’heure de repartir, il est deja 17h15 et la nuit tombe. Je prends un bus jusqu’au centre, puis marche a pied jusqu’à la ferme. Je me perds plusieurs fois puis retrouve ma route, grâce au GPS.
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En arrivant, Ellen et notre famille népalaise ont préparé de la purée de pommes de terre que l’on va manger avec des rotis. Très bon !